
#003 Un endroit pour explorer ma créativité
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Au début, unaprès avoir complété mon moodboard et l'identité de la marque, je je me suis retrouvé à la croisée des chemins. J'ai réalisé que les opinions extérieures éclipsaient ma propre vision. Bien que demander des commentaires puisse être bénéfique, cette habitude m'a fait me sentir plus confus que confiant. J'ai donc décidé qu'il était temps d'arrêter de demander des opinions et de commencer à être fidèle à moi-même.
Rester fidèle à ma vision
Bien sûr, je voulais que les gens aiment ce que je créais, mais j'ai réalisé que je m'éloignais de mon idée originale et cela ressemblait moins à ma vision. J'avais besoin de parler moins et d'en faire plus. Alors J'ai pris la décision consciente de ne plus parler de mes idées mais de les poursuivre activement. Adoptant une approche « moins de paroles, plus d'action », je me suis lancé dans un voyage d'exploration créative. Pendant cette phase initiale, Je voulais seulement poser des questions moi-même pour construire l'identité de la marque Bísó, en me posant des questions telles que "Quel message voulais-je vraiment transmettre à travers cette marque ? Quel type de vêtements ai-je imaginé ? Et comment ai-je imaginé collaborer sur ce projet ?". À un moment donné, j'avais besoin d'un espace calme pour explorer ma créativité, sans distractions ni personnes autour. .
Mais où ?
J'ai choisi la campagne du sud de la France, chez mes grands-parents, comme sanctuaire créatif. C'est l'endroit le plus paisible que vous puissiez imaginer : calme, beau et confortable. Mes grands-parents m'ont gentiment laissé utiliser l'ancien atelier de peinture de ma grand-mère comme mon propre espace de création. Au début, c'était le bordel, mais avec un peu de nettoyage et d'organisation, c'est devenu l'endroit idéal pour donner vie à mes idées. Mon grand-père m'a même aidé à construire une table de couture/découpe fonctionnelle, ce qui a fait toute la différence—un merveilleux souvenir (être soutenu par la famille rend l'aventure plus facile). Maintenant, soyons honnêtes, je suis douée en couture, mais je n'aime pas toujours ça. Ce que j’aime vraiment, c’est proposer de nouvelles idées. J'ai toujours eu un esprit créatif, mais quand vient le temps de donner vie à mes créations, ma patience a ses limites : en effet, la couture demande beaucoup, et la patience est une vertu sur laquelle je dois travailler. Tout ça pour dire, développer les designs par moi-même était la seule façon dont je pouvais me permettre de démarrer ma marque de mode. Il était donc essentiel de disposer d'un espace de travail dédié, organisé et optimal pour bien aborder la tâche de couture et la rendre plus facile.
Être seul s'est avéré être la clé
J'avais enfin un espace où je pouvais dessiner, coudre, créer des motifs, relever des défis et même pousser un grand cri ou verser quelques larmes lorsque les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Après 4 mois de vie isolée, le résultat ? Un business plan solide, une identité de marque définie et des prototypes presque terminés. Être seul s'est avéré être la clé, me permettant de me concentrer sur mes idées et mes concepts.
Je me sentais capable de prendre des décisions et de prendre des risques de manière indépendante, et ma créativité s'épanouissait dans la tranquillité. Pourtant, la vie citadine me manque parfois et, bien sûr, mes amis. Alors, je finis par faire quelques pauses pour retourner à la vie frénétique.
Aujourd’hui, j’équilibre mon temps entre la campagne tranquille et la ville animée. C’est le meilleur des deux mondes, et cela fonctionne pour moi et pour ma marque.
La semaine prochaine, j'approfondirai le processus de création de la première collection, en partageant les décisions difficiles et les défis que j'ai rencontrés en cours de route.